Créé en 2007, l’Aluna festival est le plus grand festival d’Ardèche ; plus de 60'000 visiteurs, quand même ! Il est niché sur une petite colline au milieu de paysages magnifiques et s’étale sur trois jours au mois de juin. Il se compose de trois scènes ; la grande scène, dite scène étoile, où les plus grands noms s’y sont arrêtés. La scène météore qui est une scène plus petite servant à dénicher des découvertes musicales et enfin la scène comète essentiellement électro, façon club branché, fin de soirée dès 22h45 jusqu’à 2h du matin. Le grand plus du festival, c’est sa programmation éclectique et les grands noms qui y passent.
Nous, on y est allée en 2016, hyper emballée par la programmation ; Louise attaque et Boulevards des airs, le même soir ! On a donc posé un jour de congé et on a filé en voiture depuis Genève façon road trip. On y a visité l’Ardèche, mangé un énorme chausson aux pommes (jamais vu un truc aussi grand de toute notre vie !!) et on s’est fait une soirée à l’Aluna pour y voir nos groupes favoris. On a opté pour faire le trajet à pied depuis un parking à Ruoms. Là-bas, les commerçants hyper gentils vous diront « oh c’est 15-20 minutes à pied » … mais… un truc à savoir, les 15-20 minutes à pieds des Ardéchois, ce n’est pas les 15-20 minutes à pieds des petits suisses… Oh que non ! Nous, on s’était dit « tranquille, on bouge à pied comme ça on s’évite la foule dans la navette ! » … On a regretté ! L’Aluna Festival se trouve sur une petite colline, et ça, on l’a découvert en marchant. La galère… ça nous a rappelé ses sorties scolaires genre journée verte où pour une raison qui dépasse souvent les petites têtes blondes, tu te retrouves à grimper des cotes dans la nature alors que toi, t’envisageais juste un pique-nique à la cool sur un terrain plat… Là, c’était pareil. La montée était hyper sportive ! Du coup, la prochaine fois, ce sera la navette ! Sans hésitation.
Après cette interminable montée, essoufflées comme pas deux, on y est enfin arrivée et peut-être bien que la montée, la fatigue, le sport ultime a créé ça mais n’empêche, arrivée là-bas, ça avait un petit côté magique ; L’ambiance conviviale, la gentillesse infinie des Ardéchois, la grande scène immense avec tout ce monde souriant ! C’était incroyable ! Ensuite, une fois que le sublime premier concert de Boulevard des airs a été fini, on est parti à la recherche de boissons et de nourritures ; et là, on a déchanté. Dans les heures creuses de concerts, la foule a faim, alors la foule débarque dans la longue et étroite allée des stands de nourritures et là, c’est juste l’enfer pour se faufiler, trouver un stand et souffler, un peu… C’était chiant. Vraiment chiant. Ce festival ramène pas mal de monde, il serait peut-être judicieux, d’agrandir la partie des stands afin de permettre une petite pause de foule… On est quand même pas mal, à supporter la foule par petite dose, alors c’est toujours frustrant quand un festival ne te permet pas de t’éloigner un tout petit peu pour souffler…
Puis, on s’est rapproché de la scène pour voir le concert de Louise attaque qui devait enfin arrivée mais il y avait encore Michel Polnareff qui faisait son grand retour sur scène. On a attendu… attendu… sauf que le mec, il a dû croire que le monde venait pour lui… il n’a pas décollé de la scène. 30 minutes déjà que le concert de Louise Attaque devait commencer et toujours rien, toujours Polnareff… On s’est assises, plus loin, vers le chapiteau, exaspérée. Alors ok, le gars, il n’a pas l’habitude des festivals, alors forcément, les horaires de passages ça ne lui parle pas… n’empêche, c’est aux programmateurs de faire quelques choses parce qu’on était plusieurs à attendre désespérément Louise attaque sur scène ! On a fini par se casser au bout de 45 minutes quand on a compris que Polnareff n’allait pas lâcher le micro ! Et ça, sérieux… Star ou pas star… t’es programmateur, tu fais ton job.
Du coup, on est parties, un peu déçue, faut l’admettre et on s’est fait la descente à pied, juste pour pousser le truc à fond. Et c’était super sympa ! ça avait quelque chose de magique ; cette vue, cet air frais, ce décor naturel et ces gens ici et là qui parlaient encore du concert qu’ils avaient vu. C’était un véritable beau moment de fin de festival. Cette sensation agréable d’avoir passée une vraie bonne soirée, malgré tout, et d’avoir partagé un bon moment au milieu de paysages magnifiques.
On conseille donc ce festival pour les sourires sur les visages, pour la beauté du paysage et pour la belle programmation.
La setlist y a été en
2016