
Samantha Fish c’est la dernière claque musicale que j’ai pris dans le casque audio... J’ai cliqué par hasard sur le live d’Audiotree sans trop y croire. J’étais en recherche de nouveau son et j’ai vu l’arrêt sur image d’une nana blonde, la coupe à la Marylin Monroe. Et je me suis dit, allé go, on va voir ce que ça vaut. C’est aussi con que ça… j’suis toujours preneuse des nanas à la guitare parce que merde ! y a trop de mecs et pas assez de nanas dans la musique ! Bref, j’ai donc cliqué sur Play, mis mon casque audio préféré (on ne dira jamais assez combien Bowers & Wilkins a une qualité de dingue !) et j’ai attendu que les premières notes se pointent et m’embarquent ailleurs, quelques part d’autre que mon appart’, ma vue, mon quotidien et les choses très réelles et très chiantes que j’avais à faire ce jour-là. Et ça n’a pas manqué. Trois secondes après j’étais au Kansas, un soda dans une bouteille en verre dans la main, la clope au bec et j’étais dans les petit bars enfumés à côté des routes où l’on tousse un peu à cause de la terre trop sèche et de la poussière que ça dégage. Année 60, Cadillac et Indian parqués devant, à l’arrache parce qu’à cette époque, y a pas besoin de limiter au sol les places. J’suis partie tellement loin avec mes clichés de vie américaine des sixties que je suis tombée amoureuse direct de ce son et de cette voix un peu nasillarde qui racontent des choses avec une telle intensité et une telle énergie que c’est juste impossible de ne pas être touché.
J’ai donc cherché des infos et j’ai découvert qu’elle se nommait Samantha Fish, qu’en plus d’être belle, elle avait sorti un premier album en 2009 titré Live Bait sous le label Ruf records qu’elle ne quittera jamais jusqu’à son 7ème album sorti dix ans plus tard sous le label Ronder records. En 2012, la demoiselle, alors âgé de 23 ans décroche le Blues Music Awards du meilleur nouvel artiste blues. Bref, mes recherches intensives m’ont démontrées qu’elle avait une carrière et je me suis sincèrement demandé ce que j’avais bien pu foutre pendant toutes ces années à passer à côté d’elle ! Mais l’avantage quand on découvre après coup une artiste, c’est que ça fait un paquet de titres à pouvoir écouter une fois que le coup de foudre a atteint son apogée ! Et ça, c’est cool pour une nana comme moi, sensible au blues et accro à sa façon à elle de jouer du blues, semi-rock, semi folk, semi country à jouer avec les limites et à s’en amuser. Le blues, ici, a des gants de velours et se fout bien que vous le pensiez masculin. Il est beau son blues… il est véritablement beau parce qu’il est à la fois âcre, à la fois sale, à la fois bouillonnant et respirant. C’est un cri. Et elle le crache avec une telle sensualité que je peine à me dire que le monde pourrait contenir une seule personne qui y serait insensible ! Vraiment ! Moi, ça m’a bousculé ! En vrai, ça m’a bousculé comme jamais… Et rares sont les artistes à me faire un tel effet. Dans ma playlist de cœur, Samantha Fish fait partie du top 5 parce que sa voix me parle, parce que ce son-là, je pourrai l’écouter des heures entières sans m’en lasser. Ce son-là, il vient du dedans et il touche le dedans. Bref, Samantha Fish c’est ma claque musicale de l’année 2019 et à tous les coups, ça va finir en mode replay dans le casque audio… pendant des années et des années.
Je mets donc à l’écoute, le live d’Audiotree, parce que j’en suis tombée éperdument amoureuse et que je me le réécoute régulièrement. Les titres choisis font partis de mes top titres de Samantha Fish et parce que j’aime particulièrement ce qu’elle dégage dans ce live.

Discographie :
2009 :
Live Bait (Ruf Records)
2011 :
Runaway (Ruf Records)
2013 :
Black Wind Howling (Ruf Records)
2015 :
Wild Heart (Ruf Records)
2017 :
Chills and Fever (Ruf Records)
2017 :
Belle of the West (Ruf Records)
2019 :
Kill or be Kind (Rounder Records)
Vane vous raconte..
Samantha Fish

